Axe 4 : Soutenabilité

Le nouvel axe soutenabilité correspond à une volonté de rendre visible un certain nombre de travaux déjà existants dans l’unité, notamment ceux liés au potentiel social, à l’interdépendance et l’inclusion. Elle naît aussi du besoin de renforcer et d’étayer les travaux émergents au sein de l’unité sur l’étude des comportements soutenables pro environnementaux.

Descriptif

Cet axe s’appuie en partie sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). En 2015, l’ONU a défini « 17 objectifs pour sauver le monde » et ainsi « parvenir à un avenir meilleur pour tous ». Ces objectifs de développement soutenable visent à promouvoir et atteindre une meilleure qualité de vie pour tou·te·s et concernent deux grands types de soutenabilités interdépendantes (Rogers et al., 2012). Cet axe distingue donc dans notre UMR les perspectives sociales (satisfaction des besoins humains, qui participent au bien-être – psychique, mental et social – des individus et des communautés sociales) et environnementales (vivre dans les limites de notre monde naturel, en conservant ses ressources et en protégeant les écosystèmes).
Au sein des sciences de la soutenabilité, l’ergonomie et la psychologie apportent des perspectives essentielles: (a) l’ergonomie permet de mieux comprendre et d’accompagner les transitions vers de nouveaux systèmes de travail plus soutenables pour l’environnement, l’entreprise et les travailleurs ; (b) la psychologie permet d’examiner les déterminants et des processus psychologiques impliqués dans le bienêtre des individus, la « qualité de vie » de l’environnement, et le bien-être de l’individu dans son environnement, en considérant différents types d’environnement : naturel, social, organisationnel, communauté, etc. (Di Fabio, 2018).

 

Objectifs

Au final, les objectifs de cet axe sont de :
– Identifier les facteurs de différenciation (par ex., personnalité, trait émotionnel, intelligence émotionnelle) et les facteurs situationnels (par exemple organisationnel) et leur interaction pour comprendre d’une part les déterminants du bien-être et de la qualité des individus et, d’autre part, la mise en place de comportements soutenables à l’égard de l’environnement.
– Analyser et modéliser les processus cognitifs, émotionnels et motivationnels explicatifs, mis en place pour répondre à la situation, pour s’y adapter (changement comportemental).
– Développer des dispositifs qui permettent de provoquer une « variabilité intra-individuelle » c’est-à-dire un changement de mindset, de stratégies ou encore de comportements qui permettent d’atteindre une soutenabilité de l’individu, de son environnement.

 

 

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